Levothyrox suite

Une mise au point du quotidien du médecin :

Levothyrox : premiers résultats de pharmacovigilance rassurants mais pas d’explication définitive du phénomène observé

  • Lévothyrox
Crédit Photo : PhanieZoom

Quelques 14 633 signalements concernant les effets secondaires de la nouvelle formule du Lévothyrox entre fin mars et la mi-septembre. C’est le chiffre que présente l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) à partir de l’enquête de pharmacovigilance menée sur cette période.

L’enquête avait en effet été commencée au moment de la mise sur le marché de la nouvelle formule du Lévothyrox de Merck, le 27 mars. Et jusqu’au 15 septembre, ce sont donc ces presque 15 000 signalements qui ont été reçus par les centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV), et par le laboratoire Merck (pour 4 478 d’entre eux – dont 16 % concernaient l’ancienne formule).

Problèmes de dosage, mais pas seulement

L’ANSM rapporte dans cette enquête de pharmacovigilance le chiffre de 2 528 847 personnes ayant eu au moins un remboursement de Lévothyrox nouvelle formule entre janvier et juin 2017. Un chiffre un peu inférieur, donc, à celui des 3 millions de patients sous Lévothyrox, qui datait d’un précédent rapport de l’ANSM, sur des données de 2012. « Les effets indésirables (EI) les plus fréquemment rapportés dans les observations sont : fatigue/asthénie, céphalées, insomnie, vertiges, myalgies/arthralgies, alopécie. Ces effets étaient déjà rapportés avec LÉVOTHYROX AF (ancienne formule) mais leur fréquence de notification est en revanche augmentée », signale l’ANSM.

De façon attendue, l’analyse des cas signalés, suffisamment documentés, met en évidence des cas d’hypo ou d’hyperthyroïdie. Ces cas nécessitent un dosage de la TSH et une adaptation du traitement pour retrouver l’équilibre, comme prévu. Mais il existe aussi une « symptomatologie aspécifique, associant des signes d’hypo- et d’hyperthyroïdie, présente chez des patients chez lesquels la biologie est en faveur d’une hypo- ou d’une hyperthyroïdie, mais également chez des patients à TSH dans les normes attendues ».

Ces derniers cas sont plus problématiques car « la présence de signes cliniques chez les patients à TSH dans les normes attendues pose l’hypothèse d’effets indésirables expliqués par d’autres facteurs qu’une dysthyroïdie et mérite plus d’investigations. » L’ANSM suggère donc que la fréquence élevée des signalements et les EI non liés à une dysthyroïdie soient « discutées au sein d’un groupe multidisciplinaire ad hoc. »

Plus précisément, « une discussion intégrant l’ensemble des parties prenantes (professionnels de santé et patients) au sein d’un groupe ad hoc est indispensable, sur la base des données disponibles, pour explorer les hypothèses qui pourraient expliquer la présence de symptômes évocateurs de dysthyroïdie chez les patients présentant des TSH dans les normes biologiques attendues », conclut l’ANSM.

Effets indésirables dits « graves »

Les effets indésirables signalés « sont tous déjà connus et décrits avec l’ancienne formule », précise l’ANSM. Face à l’afflux de signalements, seule une partie d’entre eux (5 062 exactement) a été saisie dans la Base nationale de pharmacovigilance (BNPV). « La priorité a été donnée aux cas graves et aux cas les plus documentés », souligne l’ANSM. Sur ces 5 062 cas saisis dans la BNPV, 2 447 sont dits « non graves ».

Les cas « graves » sont « déclarés comme ayant des conséquences sur la vie familiale, professionnelle ou sociale ». Mais, « l’hétérogénéité du codage de la gravité selon les signalements des patients et les éléments disponibles dans ces observations ne permettent pas une analyse détaillée ».

Source : Lequotidiendumedecin.fr
Article publié sur le site Soigner par les plantes le : 21 octobre 2017

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

A lire aussi :

Quand les oreilles bourdonnent: les acouphènes, ça se soigne!

Quand les oreilles bourdonnent , les symptômes devient vite gênants, alors lisez les solutions que l'on vous propose

Le syndrome des jambes sans repos et les plantes qui guérissent

Les jambes sans repos comme le nom l'indique cette maladie est bien gênante alors que faire : lisez ce qui […]

Quand les champignons soignent

Quand on se soigne avec des champignons , non pas les hallucinogènes, des vrais et médicinaux, vous en voulez plus […]

Le livre du mois : les ballades médicinales

Apprendre à regarder la Nature comme une vaste pharmacie verte, c'est ce que nous apprend sylvie Hampikian. Découvrons avec elle […]

Que faut il penser des vaccins ?

Faut il vacciner oui mais comment jusqu'où , difficile à répondre à cette question , aussi l'avons nous posée à […]

Bien manger pour bien vieillir: le régime cétogène

bien vieillir c'est avant tout bien manger: notre premier médicament est notre assiette , lisez et vous nous croirez

Notre amie la grande consoude

Notre pansement vert : cette amie de la peau , essayer c'est l'adopter

Comment guérir de sa spondylarthrite ankylosante avec N . Balacé

on ne guérit pas d'une spondylarthrite nous disent les médecins, Nathalie nous dit si , comment, à découvrir ...

Bienvenue sur le site du Dr. Jacques Labescat, votre référence en matière de santé naturelle. Ici, vous trouverez une mine d'informations et de conseils pour votre bien-être.

Le Dr. Labescat, médecin passionné, partage son expertise en médecine complémentaire et naturelle, mettant l'accent sur des méthodes à base de plantes telles que la phytothérapie. Sa vaste expérience clinique et ses recherches approfondies font de lui un professionnel de confiance dans le domaine.

Que vous cherchiez des conseils pour améliorer votre santé, des informations sur des pathologies spécifiques ou simplement une source fiable de connaissances, ce site est là pour vous guider vers une vie saine et équilibrée.

Explorez, apprenez et prenez votre santé en main grâce aux plantes !