Depuis le 2e siècle av. J.-C. jusqu’au 19e, la thériaque a connu un beau succès au point d’en faire une panacée. On n’en parle plus guère de nos jours et pourtant !
Une pâte anti poison
Au départ ce fut un mélange varié d’extraits animaux, végétaux et minéraux mélangés à un sirop de sucre ou du miel.
Une déclinaison propre à chaque médecin ainsi connut. La thériaque d’Andromaque médecin de Néron, celle de Mithridate, de Venise, d’Avicenne et de bien d’autres. Des mélanges souvent secrets dans lesquels on retrouve souvent plus de 60 substances.
Animales : fréquemment la vipère (poison, anti poison)
Minéraux : sulfate de fer, bitume, terre et beaucoup de plantes : anis, fenouil, aristoloche, gentiane, safran, réglisse, encens, origan, acacia, cannelle, gingembre, cardamome, millepertuis et bien d’autres…
On la consommait pure ou diluée comme anti poison, mais sa complexité hâta sa perte. Pharmacien, Parmentier accéléra sa chute.
La version moderne pourrait être l’élixir du Suédois