Un autre coup de coeur : un livre sur les abeilles sauvages
Depuis son plus jeune âge, Philippe Boyer caméraman, se passionne pour les abeilles sauvages. Il les traque, les guette et les attrape à l’aide de son objectif. Au point de réaliser de superbes photos.
Mais il nous raconte aussi, hélas, la lente disparition de ces abeilles natives, au profit des domestiques. Ce ne serait pas grave si leurs rôles étaient différents et donc complémentaires.
Par exemple : seules les abeilles sauvages peuvent féconder les cerisiers à floraison précoce, quand leurs consœurs dorment encore, bien au chaud dans leurs ruches.
Des ruches qui prolifèrent en ville, trop d’ailleurs et au détriment des espèces présentes depuis toujours. Ainsi 500 ruches ont été implantées à Paris et c’est trop, nous raconte notre apiculteur amateur.
À contre-courant de la mode, il lutte aussi contre les hôtels à insectes pas du tout adaptés à nos amies ailées et conseille plutôt de disséminer dans son jardin, bien au soleil des branches creuses ou que l’on aura pris soin de percer dans lesquelles pourront se réfugier les insectes.
Quitte à avoir une ruche chez soi, privilégier alors les habitats ronds plus respectueux de la nature et de leurs conditions usuelles de vie appelée Méthode Warré, de préférence à ces HLM à abeilles qui ne servent qu’à hyper produire du miel.

Un livre à dévorer des yeux